Fort est à parier que le terme Fraternité vous évoque, avant toute chose, de merveilleuses soirées passées (en bonne compagnie) à regarder des films tels Américan Pie ou Burning Sands. De fortes personnalités, à la forte carrure athlétique qui engloutissent, en un rien de temps, de gros tonneaux de bière et s’envoyant en l’air à tout bout de champ.
De grosses maisons, beaucoup de party, THE AMERICAN DREAM… Mais est-ce vraiment le reflet de la réalité? C’est ce que nous verrons dans cet article.
La fraternité en quelques mots..
Avant toute chose, il faudra nous accorder sur la définition concrète d’une fraternité. Selon le dictionnaire Larousse, une fraternité est un « lien qui existe entre [des] personnes appartenant à la même organisation, qui participe au même idéal. » De manière générale, lorsqu’on parle de fraternité ou de sororité, on fait référence à une organisation fraternelle sociale pour les étudiants.
On en retrouve principalement en Amérique du Nord, mais également dans des groupes analogues européens tels qu’en France ou en Belgique.
En terme général, le nom des fraternités est composé de deux ou de trois lettres grecques. Ces lettres représentant souvent les initiales d’une devise grecque ou latine. C’est également pour cette raison que les fraternités sont souvent représentées en tant qu’organisation à lettre grecque (the Greek community).
Les premières fraternités Nord-Américaines
La première fraternité à lettres grecques fut créée le 5 décembre 1776 en Virginie, au Collège William et Mary. Il s’agissait de la fraternité Phi Beta Kappa. Un peu plus tard ce fut au tour d’Harvard, Yale et Dartmouth d’ouvrir leurs propres chapitres.
Suite à une forte montée en popularité, différentes fraternités commencent à ouvrir leur porte, un peu partout aux États-Unis.
Un peu plus tard, soit en 1879, ce fut au tour du Canada de voir la création du premier chapitre de la fraternité Zeta Psi, à l’université de Toronto. En 1883, la fraternité finit par établir un chapitre à l’université McGill.
Le b a-ba du monde Greek au Canada
À titre général, il faut savoir qu’au Canada (et à Montréal), la communauté grecque se veut principalement Anglo-saxonne (à quelques exceptions près). Plusieurs règles régissent cette même communauté, laissant planer une large part de mystère quant à sa vie active.
Cela étant dit, ce n’est pas pour autant qu’il faut associer le terme de Fraternité à des termes dits «de beuverie» ou de théories du complot. En effet, chaque fraternité (ou sororité) porte des valeurs qui leur sont chères et tendent à s’impliquer d’une manière ou d’une autre dans des causes qui leur sont nobles.
La fraternité Sigma Thêta Pi
Afin de mieux illustrer ces propos, prenons comme exemple la fraternité Sigma Thêta Pi, première fraternité francophone bi continentale (établie en France et au Canada). .Reconnu comme association étudiante officielle à l’UdeM, le chapitre Bêta (de Montréal) s’engage auprès de différentes organisations lui permettant d’appliquer ses principes philanthropiques, académiques et sportifs.
Julien Caudroit Van Cauwenberghe , l’un des membres importants de l’organisation, souligne également dans un article que « Chaque groupe s’associe à la cause à laquelle ils sont les plus sensibles. Dans son cas, les maladies infantiles. »
Source : https://montrealcampus.ca/2010/04/13/go-greek/
Pour en connaître davantage, veuillez consulter leur site internet : https://sigmathetapi.org/chapters/1
ainsi que leurs différents réseaux sociaux.
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