Stevens Dorcelus, Québécois d’origine Haïtienne notamment connu pour son implication auprès des jeunes, lauréat de la médaille d’or du Championnat Canadien de 2019 et bien évidemment vainqueur de Occupation double dans l’ouest.
Comment un athlète Olympique devient participant d’occupation double ?
Ça s’est fait sur un coup de tête ! En 2020 alors que notre jeune athlète était au meilleur de ses performances pour les jeux Olympique de Tokyo, ce dernier se dirigea vers la Roumanie afin d’effectuer sa préparation. Une chose en entraînant une autre, la Covid-19 frappa durement l’ensemble de la planète, forçant ainsi Stevens a revenir au Canada.
À la recherche d’une nouvelle stratégie pour 2021, ce dernier se retrouva éventuellement à Sherbrooke, avec un nouvel entraîneur. Ayant subi quelques blessures la même année, les chances de Stevens de faire les J.O. se sont vus «s’amincir».
Suite à l’annonce des inscriptions officiels de Occupation double, il décide donc de se lancer dans cette nouvelle aventure, en mode « advienne que pourra » (sur un coup de tête).
Étais-tu venu à Occupation Double pour trouver l’amour ?
« Comme je l’ai dit, c’est arrivé sur coup de tête. À ce moment précis, ce n’était pas de trouver l’amour. J’avais juste besoin de m’échapper […] Je suis un gars compétitif, j’adore les défis [ et le moment était propice pour sortir de sa zone de confort ] ».
Même si au départ, Stevens ne cherchait pas l’amour, il est facile d’en conclure que l’amour a finalement toqué à sa porte de manière tout à fait inattendue.
Y-a-t-il eu une transition avant et après Occupation Double
De cette discussion, on a pu facilement comprendre que Occupation Double eu effectivement un effet de tremplin pour sa vie personnelle et professionnelle.
À titre d’exemple, du côté entrepreneurial, avec son organisme (ou devrais-je dire, son mouvement) Jump Like Me, ce dernier avait l’habitude de faire des conférences auprès des jeunes dans les écoles. En sortant D’occupation double, l’engouement des écoles s’est vu décupler afin de pouvoir accueillir le vainqueur de la plus grande téléréalité québécoise.
Comment as-tu commencé l’athlétisme ?
« Ça l’a commencé jeune, ça l’a commencé au primaire. J’ai grandi à Montréal Nord, à l’école Adélard-Desrosiers. C’était l’une des seules écoles de la commission scolaire qui avait un programme d’athlétisme qui permettait de se qualifier pour la compétition nommée Les Jeux de Montréal. Je représentais Montréal-Nord, dans cette compétition. […]
Ça se faisait dans les gymnases. Au primaire, on faisait des petites [qualifications],des courses dans le gym [ou encore] des petits tests de sauts et le professeur d’éducation physique prenait les plus talentueux.. »
Plus tard en secondaire 3, Stevens recommença donc l’athlétisme alors qu’un club spécialisé s’ouvrit au sein de l’établissement. « La flamme a repris, j’ai recommencé à compétitionner, gagner des médailles et je me suis fait découvrir par le coach de Bruny Surin, Daniel St-Hilaire. Il m’a invité à venir s’entraîner dans son club privé and I did it ! »
« De fil en aiguille, je me retrouve aux états-unis pour une compétition internationale et c’est à ce moment que j’ai fait l’une des meilleures compétitions de ma vie et ça l’a débloqué de là »
Comment se remet-on d’une grosse blessure sportive ?
Au cours de l’entrevue, on apprend l’impact que les différentes blessures ont eu sur la vie de notre jeune athlète. Alimenté par le fait de vouloir montrer à sa mère, sa famille et ses amis qu’il pouvait également réussir dans le domaine du sport (en plus de l’école).
La blessure de 2016 eu éventuellement un gros impact psychologique en raison de la pression qu’il portait sur ses épaules. Entre l’arrêt temporaire de l’école et de ses entraînements, ce dernier avait peine à travailler et même à manger.
Heureusement, grâce à l’intervention de sa famille et de ses amis qui étaient là pour l’écouter et le supporter, grâce à son oncle qui a été là pour le conseiller et grâce à son préparateur mental / psychologue, Stevens a finalement pu tourner la page et recommencer là où il s’était arrêté.
L’année suivante, il fut finalement médaillé d’or canadiens du Championnat Canadien. Montrant ainsi que ce n’est pas parce qu’on traverse une situation extrêmement difficile, qu’on ne peut pas se relever.. Il faut des échecs pour pouvoir finalement percevoir et savourer la vraie victoire !
Conseils pour un jeune athlète débutant
« Malgré qu’il y ait plein de conseils à donner, si je regarde ma carrière, le moment où j’ai performé le mieu et que j’arrive à comprendre le pourquoi. [LE facteur dominant s’exprime en un seul mot : ] la constance […] »
« It’s so simple, mais c’est exactement ce qui m’a permis de mettre le doigt sur mes grosses performances. Que tu débutes ou que ça fait 10 ans que tu es dans le domaine, si tu veux vraiment [atteindre] une belle performance, assure-toi de te focaliser sur ta constance, c’est ce qui va payer. Que ce soit dans le sommeil, dans la motivation ou l’entraînement ».
La fondation Jump Like Me : Comment est-ce que ça l’a commencé ?
Bien que cela puisse sembler à première vue hors-du-commun, en 2013, alors que Stevens venait tout juste d’avoir 18 ans, une cinéaste pris l’initiative de l’approcher afin de réaliser un film sur lui. Mettant en avant plan l’impact qu’il a auprès de jeunes autour de lui, son parcours sportif, académique et familial.
Suite au visionnage des premières scènes vidéographiques de son parcours (en 2016), Stevens réalisa l’impact qu’il avait autour de lui et comprit réellement pourquoi est-ce qu’il avait commencé tout ça. Il avait une mission et se devait de l’accomplir.
Motivé à en faire davantage et à redonner plus au jeune, il décida de créer le mouvement Jump Like Me. Il commença à organiser des activités d’initiation, des compétitions sur les pistes d’athlétisme et commença même à faire des tournées dans quelques écoles (notamment sur la persévérance).
Comment est-ce que ton mindset se traduit en planification financière ?
Dû au fait que pendant 10 ans de sa vie Stevens était un athlète professionnel, il sait aujourd’hui plus que qui compte la valeur d’un défi et le sentiment de victoire que son client cherche à obtenir tout au long de son parcours.
Aujourd’hui certifié par l’autorité des marchés financiers (l’A.M.F.), ce dernier met en évidence ces 12 ans de persévérance et d’efforts acharnés pour atteindre un objectif clair et précis.
À titre d’exemple, en ce qui attrait à la planification de votre retraite, le transfert et la maximisation de votre patrimoine, cette objectif représente (à juste titre) un véritable challenge. L’objectif final, atteindre ton objectif final !
Pour en connaitre davantage écoutez dès maintenant la version audio disponible en début d’article ou suivez dès aujourd’hui le instagram officiel de : @stevens.dorcelus